Il s’agit de trois articles sur le comportement sexuel et l’utilisation de contraceptifs parmi les jeunes et la planification familiale en Afrique de l’Ouest.
Le Comportement Sexuel et L’Utilistion de Contraceptifs Parmi Les Jeunes en Afrique de L’Ouest
Cet article examine les données tirées des Enquêtes démographiques et de santé (EDS) menées dans trois pays francophones d’Afrique de l’Ouest: le Burkina Faso, le Mali et le Sénégal, et explore les différentiels parmi les connaissances et les pratiques sexuelles parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans de ces pays. Avec ces informations, les décideurs et les responsables de programmes peuvent mettre sur pied des interventions qui répondent plus efficacement aux besoins en santé sexuelle et reproductive des jeunes.
Planification Familiale au Ghana, au Burkina Faso et au Mali
L’Afrique de l’Ouest connaît l’une des croissances démographiques les plus rapides du monde. Les femmes ont en moyenne 5,6 enfants au cours de leur vie. Les 16 pays de cette région représentent une vaste richesse historique et culturelle. Les habitants peuvent parler français, anglais ou portugais, en plus d’une ou de plusieurs langues autochtones. Ces pays ont différents systèmes de santé et niveaux d’engagement politique vis-à-vis de la planification familiale, et une variété de prestataires de soins de santé — qui contribuent tous aux différentes utilisations de la planification familiale.
La Planification Familiale en Afrique de L’Ouest
Depuis de nombreuses années, les bailleurs de fonds et les gouvernements concentrent leur attention sur la planification familiale en Afrique de l’Ouest, tant pour améliorer la santé maternelle et infantile que pour renforcer le développement économique. Cependant, vu l’ampleur prise par la pandémie du VIH-Sida dans la région, la planification familiale a enregistré une réduction de ces efforts. La plupart des experts reconnaissent que l’Afrique subsaharienne est en transition et enregistre une réduction du nombre de naissances par femme, encore que le recours à la planification familiale demeure aujourd’hui relativement faible. Le mariage précoce, la pression sociale pour avoir beaucoup d’enfants et un accès limité à l’éducation sont au nombre des facteurs qui empêchent la fécondité de diminuer plus rapidement.